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Réflexions du curé d'Avoise

 

Quelques vers écrits par le curé CAILLAY, d'Avoise (72) sur les registres paroissiaux (1700-1721 - 1MI 864 R)

 
 
Dans l an mil sept cent neuf et l'hyver et la guerre
firent beaucoup de malheureux
L'hyver rude et trop rigoureux
fit presque tous périr les arbres de la terre
la moisson et les vins périrent avec eux
 
Dans l an mil sept cent dix la moisson abondante
adoucit un peu nos malheurs
sans néanmoins tarir nos pleurs
que tira de nos yeux une guerre sanglante
mais la mortalité beaucoup plus affligeante
fut enfin ce qui mit le comble à nos douleurs
 
Dans l'an mil sept cent onze on vit croître les eaux
et former un nouveau Déluge
les maisons, tels furent nos maux,
ne furent pas pour nous un assuré refuge
 
De tous les revenus, par un tribut nouveau
le prince fit lever la dixième partie
Ce comble des impôts dut un pesant fardeau
Mais trop heureux encore, on nous laisse la vie